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 Wormhole X-Treme! Cross Portal

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Cross River
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MessageSujet: Wormhole X-Treme! Cross Portal   Wormhole X-Treme! Cross Portal EmptySam 22 Oct - 12:41

Previously, on Wormhole X-Treme! Cross Portal

C'était une nouvelle journée, une journée normale dans un village du Sud. J'étais tranquillement en train de préparer la suite de mon voyage lors qu'une rumeur vit flotter à mes oreilles, une histoire de portail qui s'était ouvert dans la forêt Everfree, menant vers d'autres mondes de taille réduite. Des portails dont l'origine était inconnue et que ni la magie ni la science ne pouvaient expliquer. Il n'en fallait guère plus pour attiser ma curiosité, et je décidais d'en apprendre un peu plus. Il y avait déjà des témoignages sur ces autres mondes, mais aussi pas mal de rumeurs qui semblaient infondées. Mais venant d'un autre monde, que pouvais-je vraiment affirmer comme réel ou factice?

Durant cette chasse aux informations, je finis par tomber sur plusieurs poneys ayant réussi à en revenir, et ce que j'entendais était peu engageant, bien que parfois je doutais de la santé mentale de ces témoins, bien souvent brisés par les expériences qu'ils avaient vécus. Une bibliothèque hantée, des voix dans la tête, un hôpital abandonné habité par un être démoniaque, il était difficile de séparer le réel à la fiction, à moins de considérer tout ces souvenirs incohérent comme une réalité tordue d'un monde où toutes nos règles n'avaient plus aucun sens.

Il me fallait vraiment me préparer, les histoires entendues me faisaient assez froid dans le dos, et il était clair que si je devais m'engager là-dedans, je devrais partir léger, il y avait fort à parier que mes jambes seraient mon principal atout, mes jambes et une grande discrétion. Je devrai donc partir seul contrairement à ces différentes équipes d'aventurier que je voyais se préparer. Certain s'armant lourdement, d'autres semblant s'organiser sur le tard, mais pour moi ce serait une erreur, je ne connaissais personne en qui j'avais assez confiance pour cette exploration... Il m'aurait fallu un soldat au grand cœur, une vapotechnicienne de génie et un grand étalon venu d'un autre monde pour former une équipe de rêve, mais personne ne semblait correspondre à ces définitions...

Je vérifiais un dernier coup mes préparatifs, un carnet pour noter, une corde, une lampe électrique, avec un flash, une tenue sombre et légère, de quoi manger... Non, je mangerai avant d'entrer dans le portail, l'odeur des victuailles pourrait me causer du tord. Oui, j'étais vraiment léger cette fois, mais les risques semblaient grands, alors je devais réduire au maximum mes brides habituelles et ne pas me promener avec quarante kilos de livres sur le dos!

Finalement, j'arrivais devant le portail, au cœur d'Everfree, il n'y avait plus vraiment de retour arrière, même si je pouvais encore prendre mes jambes à mon cou, mais non, j'étais irrésistiblement attiré par cela, comme si des réponses longtemps attendues m'attendaient là-bas, même si je n'y croyais pas vraiment. Juste devant le portail, je contemplais un dernier instant l'horizon des événements, inspirais, expirais, et enfin fit un pas vers cet autre monde.

And now...

Plus rien, le noir complet, bonjour ténèbres ma vieille amie... Puis, un son sourd, un bruit mécanique, un filet de lumière des trois couleurs primaires qui me permirent d'en voir un peu. Les couleurs sortaient d'une machinerie semblant complexe. Le noir encore, bercé par ce son mécanique continu, puis encore la lumière. Personne ne m'avait parlé de cet endroit, pourtant j'avais fait beaucoup de recherches, alors pourquoi il manquait toujours un détail?! Serait-ce une sorte de running gag cosmique? Peu importe, je devais prendre un maximum d'informations sur cet endroit si je voulais m'en sortir, sans pour le moment allumer ma lanterne, je devais encore rester discret tant que je n'en savais pas plus. Chaque illumination j'observais tout autour de moi sans bouger d'un pouce mon corps, seulement ma tête. J'avais bien fait de me couvrir d'un vêtement sombre avant de venir...
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MessageSujet: Re: Wormhole X-Treme! Cross Portal   Wormhole X-Treme! Cross Portal EmptyDim 23 Oct - 5:17

Une machine infernale qui soufflait et frappait comme un taureau à l'affut de sa cible, une chaleur étouffante dans une humidité vicieuse qui se glissait entre les tissus et collait au cuir comme la sève aux écorces d'un arbre. De la vapeur s'échappait à chaque mouvement des souffleries qui soulevaient et rabaissaient de lourds poids de métal qui frappaient et envoyaient de la puissance dans cet immense moteur. La bête de métal rugissait, comme une immense gueule de tigre qui tapissait le mur d'une salle gargantuesque qui éveillait tant d'agoraphobie par ses dimensions grandioses que la claustrophobie par son absence totale d'issue. En un éclair de lumière était apparue l'immense géant de métal et les murs de métal de ces lieux plongés dans une obscurité quasi-totale. Quiconque arrivait en plein jour ici devait prendre bien quinze bonnes minutes entre les flashs de lumière et l'ombre constante des lieux pour pouvoir distinguer autre chose que ces éléments, au demeurant semblant fort nombreux et pourtant simples détails parmi tout ce qui se trouvait ici.

Un deuxième éclair de lumière frappa. Une agitation se faisait sentir entre les pas lourds du géant de métal qui frappait, véritable Héphaïstos de machinerie dont la mélodie de forge emplissait complètement cette immense salle si haute qu'on n'en voyait le plafond et aux murs vides qui faisaient résonner le moindre son. A la lueur brève des filets de couleur qui coulaient entre les machineries, des ombres apparurent. Des objets ou statues couvraient la totalité du sol de la salle. Nombreux, bien qu'espacés, dans l'apparence d'un plan organisé, tel une reforestation contrôlée. Une forêt d'ombres dans un univers de métal et d'éclairs de lumière.

Un troisième flash. Non. Ce n'étaient pas des objets. Ce n'étaient pas des machines. Ces ombres se ciselèrent dans la brève lumière, elles avaient changé de place, et comme des fourmis s'organisant pour mener à leur reine les ressources qu'elles trouvaient hors de la fourmilière se découvrirent alors des pégases avançant lentement mais sûrement, tantôt vers la machine, tantôt loin de la machine. Certains portaient des paniers aussi gros qu'eux, d'autres tiraient des chaînes aussi épaisses que leurs sabots. Le plus surprenant n'était pas seulement l'importance de leur tâche laborieuse ou la présence uniquement de pégases et d'aucun représentant d'une autre race, mais le fait que nombre des pégases présents arrivaient à peine à l'épaule de Cross River : la majorité de ces petites bêtes étaient des enfants pégase portant des charges presque aussi lourdes qu'eux au milieu de quelques rares adultes.

Un quatrième flash de lumière. La scène se reconstituait : sur le mur en face d'une porte lourdement fermée se trouvait une machine étrange. Six cuves carrées se trouvaient au centre, surplombées de six tuyaux qui s'unissaient plus haut en un seul, une ouverture rouge de rouille tandis que le reste de la machinerie semblait d'une propreté sans égale. Des chaînes et des rouages pendaient à des poutres et tuyaux apparents dans toutes la salle malgré l'impossibilité de voir une fin à ces échafaudages qui se formaient autour de la machine. Les jeunes pégases travaillaient à faire fonctionner le monstre, portant du carburant, tirant sur de lourdes chaînes, poussant de lourdes charges dans une fosse sous le monstre de métal. Tout autour, trois immenses portes, toutes fermées, et de nombreux tuyaux trouant murs et sol. Les jeunes pégases s'en fichaient. Ils s'en fichaient. Ils ne les voyaient pas.

L'ambiance était effrayante de désespoir : l'abandon se faisait sentir dans les lieux. Les pégases ne parlaient pas, ils ne se regardaient pas. Occasionnellement, un filet de lumière colorée tombait d'un des tuyau dans les bacs au dessous, éclairant la pièce d'un éclair avant que celle-ci ne retombe dans la pénombre à peine éclairée d'un éclat de lumière flamboyante sous la machine. Si ce lieu n'avait pas déjà un nom, il en aurait eu un de tout trouvé : l'enfer, ou plutôt le purgatoire. Travailler, souffrir, sans espoir. Silencieusement. Sans espoir. Avancer. Porter. Tirer. Travailler. C'est tout. Au milieu des odeurs de métal et de vapeur étouffante. Il n'y avait rien d'autre à faire. Les adultes veillaient. Quelques pégases postés au niveau des portes et de la machine, dans des costumes noirs, portant des masques de charbon, détaillant les jeunes pégases comme on observerait un étal de légumes. Il n'y avait rien d'autre à faire. Travailler. Et souffrir.
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MessageSujet: Re: Wormhole X-Treme! Cross Portal   Wormhole X-Treme! Cross Portal EmptyJeu 27 Oct - 22:34

Premier flash de lumière, des machines, du métal. Comme une usine sidérurgique, mais ce ne devait pas être du métal qui fondait dans ces mécanismes, la luminosité des flashs était bien trop grande, comme si c'était la lumière elle-même qui sortait de façon régulière... Le prochain flash m'en dirait plus, je restais toujours immobile, aux aguets...

Second Flash de lumière, pas encore habitué à l'obscurité... La scène était toujours trouble, mais une chose était sûr, l'endroit était immense, et pourtant semblait clos. L'ambiance était oppressante, presque claustrophobique. Le rythme continu et régulier du fer martelé qui résonnait n'aidait pas vraiment, il accentuait l'ambiance malsaine du lieu, mais pourtant je n'arrivais pas à mettre le sabot sur ce qui rendait tout cela malsain... Peut-être y avait-il d'autres poneys ici. Mais il y avait aussi toute une série d'ombres parfaitement alignées, mais je n'osais encore m’approcher, il me fallait savoir où j'étais et si il y avait une menace...

Troisième flash, je me déplaçais un peu vers le bord le plus proche... Ces ombres, ce n'était pas de plus petites machines, non, c'était des... J'en dégluti en y pensant... Une véritable armée de petits poneys marchant bon train vers la machine, d'autres revenant dans l'autre direction, tous semblait s'affairer. J'en voyais avec des sacs, d'autres avec des chaines, tirant et poussant, et pourtant, ils ne semblaient bien grands. Tous des pégases, et tous des poulains, quelques adultes ici et là, mais eux ne semblaient vraiment travailler. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier...

Quatrième flash, toujours lent dans mes déplacements, je comprenais peu à peu ce qu'il se passait. Ces enfants faisaient fonctionner. J’apercevais six cuves carrées surplombées de six tuyaux d'où sortait six liquides lumineux de six couleurs différente... Je préférais ne pas penser à ce que cela pouvait vraiment être, mais ça me semblait une évidence, il n'y avait qu'une chose qui portait six lumières de couleurs. Et avec tout ces pégases... Ce n'était pas ma réalité à coup sûr, je devais me détacher de cette idée du travail d'enfants, de ce qui était fabriqué ici. Mais je devais sortir d'une façon ou d'une autre. Il y avait trois grandes portes, toutes gardées par deux poneys... Que faire...

Une fois le mur atteint, j'arrêtais de me déplacer un instant pour observer et m'habituer à l'obscurité Je regardais surtout ce monstre mécanique, ce qui y entrait, ce qu en sortait, comment il pouvait bien fonctionner. C'était assez effrayant d'y penser, mais aussi incroyablement fascinant. J'aurais bien noté tout ce que je voyais, mais, craignant de me faire repérer ou pire, je n'en fis rien. Me contentant de graver dans ma mémoire tout ce que je voyais. Je voyais mal les sacs, quel était leur contenu... En fait, j'avais bien une idée, mais cela ne ferait qu'assombrir un tableau déjà noir.. Et me faisait un peu craindre pour ma croupe en fait!
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MessageSujet: Re: Wormhole X-Treme! Cross Portal   Wormhole X-Treme! Cross Portal EmptyLun 30 Jan - 23:12

Imposante, une gigantesque masse de métal, la machine surplombait toute la salle. Si la salle atteignait sans doutes les cinquante mètres de haut, la machine n'était pas loin d'atteindre la même hauteur. Des câbles et tuyaux pendaient au plafond, tantôt rejoignant la machine, tantôt s'enfonçant dans les murs. Avec les flashs de lumière réguliers, il pouvait être difficile de l'examiner, l'obscurité revenant inlassablement, pesante. Mais le fonctionnement du géant de métal était suffisamment lent pour que peu à peu une forme d'accoutumance se fasse dans l'ombre. Le bas de la machine s'illuminait, elle semblait s'enfoncer encore profondément sous la salle de métal sombre, là où de la suie semblait avoir recouvert une grande partie du sol. Certains poneys s'y enfonçaient et remontaient avec difficultés, chargeant et déchargeant le contenu de leurs sacoches sous ce sol dont ne dépassaient que les six conteneurs cylindriques reliés de tuyaux à la machine qui soufflait de la vapeur. La machine remontait sur une petite dizaine de mètres, où alors elle s'éventrait et dévoilait un cœur de feu étincelant d'où émanait une lueur tamisée ; les rayons de couleur avaient rendu celui-ci quasiment invisible dans le contraste de lumière et d'obscurité, alors que des marteaux de fer reliés à la partie supérieure de la machine continuaient de marteler un peu au devant de la machine, cachant par moment cet œil de feu comme une paupière pour le monstre de fer.

Le reste de la machine prenait la forme d'un trapèze, puis s'affinait encore, avant de rejoindre une forme d'entonnoir béant, comme une couronne au géant. Si le reste de la machine était d'un fer fort bien entretenu, l'entonnoir semblait salement rouillé et laissé à l'abandon. Jamais quelqu'un d'Equestria n'aurait pu penser trouver tant de métal en une seule pièce là où pourtant le cuivre était devenu le matériel de prédilection des ingénieurs. Ceci semblait presque être la preuve que ce lieu n'était pas situé dans l'Equestria que connaissait l'intrus caché contre un mur. Un mur, ou plutôt un conteneur : d'immenses conteneurs de métal se trouvaient de part et d'autre des imposantes portes fermées, chacun s'ouvrant à l'approche d'un jeun poney en déversant une partie du contenu dans leurs sacoches. Dans l'obscurité, il était difficile de définir tout ce qui était déversé. Il semblait qu'une masse noire s'échappe de la plupart des conteneurs, mais ce n'était pas la seule chose qui était distribuée à priori. Toujours est-il que les jeunes pégases ne semblaient remplir que la partie inférieure de la machine. L'entonnoir, lui, était inutilisé.

Les pégases suivaient des couloirs bien précis bien que ceux-ci n'étaient indiqués ni par des lignes ni par des murs, ils avaient un fonctionnement très robotique, comme une petite armée suivant bien les ordres qui avaient été donnés. Ils s'arrêtaient brièvement devant les conteneurs, puis changeaient de couloir pour retourner à la machine. Seul un couloir, au centre, contenait moins de pégases. Ceux-ci semblaient vaguement plus âgés que les autres, portant d'autres charges, subissant le même travail en somme, mais leurs sac étaient chargés par un tuyau sortant de ce qui devait être les portes principales, lesquelles étaient découpées de façon à laisser passer ce large tuyau entre elles deux à peu près à hauteur de poney. Une lueur tamisée, comme celle du cœur de la machine, s'élevait de sous celle-ci, changeant parfois de teinte. Six couleurs s'alternaient de façon aléatoire : rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet. Un véritable arc-en-ciel qui aurait réchauffé le cœur si l'endroit n'avait pas été si lourd d'angoisse.

De part et d'autre des trois immenses portes, six pégases de taille adulte. Leur corps était recouvert d'un vêtement noir qui ressemblait presque à un costard très sérieux, costard néanmoins affublé de chaussettes noires recouvrant ailes et sabots tout en les moulant assez pour qu'ils fussent utilisables aisément et d'un masque qui recouvrait entièrement le visage des équidés, ne laissant apparaître que leurs yeux, seules preuves de leur vie. Crinières et queues avaient une teinte noire qui avait quelque chose d'étrange, mais dans l'obscurité il était impossible de définir quoi exactement. Ils avaient chacun à un des deux sabots avant un boitier orné vers le bas de deux tiges métalliques très fines et courtes. Ils restaient immobiles, silencieux, observant le travail sans un mot. Personne ne les voyait, ils étaient comme des statues dans ces lieux pour les travailleurs, ils n'étaient plus personne. Juste des objets qui étaient ici de façon naturelle.

Tout semblait fait de telle façon que rien n'aurait pu déranger la production des liquides lumineux. Rien, à part la chute d'un des jeunes poneys du couloir du milieu. Il s'était effondré soudainement en plein milieu de la pièce, surprenant ses camarades qui s'arrêtèrent... Puis reprirent le travail. La plupart, du moins, avaient repris leur chemin en contournant l'adolescent essoufflé qui s'était laissé tomber sur le ventre d'épuisement. Certaines cependant tentaient de le relever ou l'observaient d'un regard horrifié. Quatre, exactement, s'étaient regroupés autour de lui. L'un d'eux secouait son camarade en criant et pleurant, s'époumonant au dessus des rugissements de la machine. Des rugissements qui ressemblaient presque à des hurlements de colère. Un autre pégase tentait d'éloigner son camarade désespéré tout en poussant la croupe du jeune travailleur épuisé afin de le forcer à se lever. Rien à faire, les interventions orales et physiques de ses camarades ne semblaient pas décider ce pégase qui se laissait aller de tout son poids en soufflant comme un buffle, éreinté.

Un des gardes réagit alors. Il déploya ses ailes couvertes de ce tissu noir élastique. On aurait pu penser que celui-ci le gênerait, mais il s'éleva du sol sans la moindre difficulté, battant lentement des ailes en s'approchant tout aussi doucement du groupement de poney. De son sabot droit, il appuya sur un interrupteur du boitier situé à son sabot gauche. Les deux tiges de métal s'illuminèrent alors d'un éclair bleuté, laissant échapper un sifflement par la même occasion. Ce sifflement alerta les travailleurs arrêtés : deux d'entre eux, paniqués, reprirent leur labeur aussitôt en évitant de croiser le regard de leurs camarades, alors que l'un des pégases continuait de crier toujours plus fort pour relever son ami. Le troisième pégase, lui, fixait avec horreur le garde s'approcher de son camarade tombé de fatigue, très lentement, ne semblant pas avoir le courage de remuer. Le deuxième garde qui gardait cette porte située à la gauche de la machine quitta également son poste, se plaçant derrière son camarade pour s'assurer que personne n'ait le courage de se rebeller. Peu à peu, le pégase noir approchait du jeune travailleur éreinté.
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MessageSujet: Re: Wormhole X-Treme! Cross Portal   Wormhole X-Treme! Cross Portal EmptyJeu 2 Fév - 2:15

Cette salle, quoi qu'elle puisse être, et où qu'elle fut, était véritablement immense. Que ce soit en hauteur ou en largeur, et bien que j'en vois le bout, j'en finis par me demander comment tout cela pouvait tenir. Et encore plus étrange, comment cette mécanique gigantesque pouvait bien rester en place, stoïque, malgré cette hauteur qui chatouillait le plafond. Tant de câbles et de tuyaux dans tout les sens sortant de la machine, rentrant dans les murs... Mes yeux s'habituant doucement à l'obscurité ambiante, je gravais cette forme dans ma mémoire, tentant d'en comprendre le fonctionnement, mais je commençais à comprendre que la clé n'était pas la machine elle-même, mais toute cette fourmilière en contrebas. Je commençais aussi à comprendre autre chose. Si mes yeux s'habituaient à l'obscurité, ceux des "résidents" devaient l'être encore plus. Plaqué contre le mur, je tentais de me faire le plus petit possible, et malgré le bruit assourdissant de la machine, je respirais silencieusement.

Les murs justement. Plutôt que de murs, il me semblait clair à présent que c'était bien plus que de simples murs, je voyais les jeune poney marchant tels des fourmis déverser le contenu de leurs sacs à l'intérieur. Si seulement j'arrivais à m'approcher, je pourrais voir ce que cela cachait. Je voyais une chose noire, mais aucune idée de plus. Je pouvais sinon demander à l'un des poulains, mais je sentais que ce serait une mauvaise idée. Je voyais des gardes un peu plus loin, et il y avait fort à parier que le moindre ralentissement dans le rythme général les ferait réagir.

Deux flashs avaient encore eu lieu. Je continuais mon analyse, les yeux pleinement habitués à l'obscurité à présent. De la vapeur s'échappait de l'appareil, un cœur incandescent apparaissait au centre par intermittences, et les couleurs continuaient de s'écouler, comme triées par la machine, et contrastaient avec la suie noire qui semblait s'être déposée en bas, là où s'affairaient les jeunes esclaves, car cela devait être effectivement du travail forcé.

Le reste de la machine. Le niveau d'entretien général semblait variable, mais les structures qui me semblaient les plus importantes avaient l'air briquées et presque neuves, là où d'autres parties, que j'avais envie de qualifier "d'enrobage", semblaient rouillées et délaissées. Je n'aurais jamais cru voir tant de métal de ma vie au même endroit, même dans la capitale, les structures sont principalement en pierre avec des sections métalliques uniquement pour l'utilité. Ici, uniquement du métal. Mais d'où pouvait-il venir? Une telle œuvre aurait dût laisser des traces dans des textes, ou même dans la nature! Et même si la métallurgie n'était pas ma spécialité, j'aurais dû trouver trace d'un tel travail.

Mon regard redescendit sur les pégases. Je les voyais avancer dans un rythme continu, aliénés par la chaîne de travail, suivant toujours les même lignes virtuelles et semblaient, finalement, faire pleinement partie du mécanisme général. Il arrivaient, chargeaient leurs sacs d'un coté, les déversaient de l'autre, sans cesses, machinalement. Il y avait aussi de plus grandes silhouettes en fonctions. Mais ceux-ci transportaient de plus grandes charges, et étaient bien moins nombreux. La source de ce chargement était aussi différent, il semblait venir du cœur de la machine, et à chaque fois qu'elle s'ouvrait, une couleur différente, mais toujours incandescente sortait, suivant les même six couleurs que le fluide qui sortait, aléatoirement, mais à rythme régulier, toujours. A force, ma respiration, et même mon cœur semblaient suivre ce rythme perpétuel, s'habituant à l'endroit. Mais je craignais toujours autant de me faire repérer, et même si je prenais mes aises, j'étais bien loin d'être rassuré.

Soudain, un grain de sable vint perturber la machine. L'un des jeunes pégases s'effondra sous le labeur, et quelques autres arrêtèrent leur tâche pour le soutenir, le regarder, avant de reprendre leur cycle, sauf quelques uns, restant auprès de leur camarade, s’époumonant pour l'encourager ou pleurant pour son destin funeste. C'était donc bien des poulains qui travaillaient, et ils étaient poussés à bout. Et la scène était à vous briser le cœur. En temps normal, j'aurais tenté de l'aider, peut-être questionné, mais pas cette fois, l'angoisse m'avait pris aux tripes, et si je voulais témoigner de ce que j'avais pu observer, il me fallait survivre et sortir d'ici... Par les trois portes, bien sûr, c'était ma seule issue, mais comment les joindre sans éveiller l'attention des gardes? Gardes dont je pus avoir un bon aperçu, l'un d'entre eux avança en direction des quelques jeunes qui avaient stoppé leur travail.

Le garde était vêtu tout de noir, avec juste une légère ouverture pour les yeux. Même les ailes et les sabots étaient couverts, ce qui était pour le moins étrange. Mais malgré cet affublement, il planait tel une chauve souris au dessus de la foule. Cette vue me fit frémir, et je priais intérieurement qu'il ne vienne pas vers moi. Pourtant, il n'y avait rien de particulier, mais l'addition de toutes ces petites choses faisait atteindre un summum de peur. La crinière et la queue dépassaient cependant du costume, elles étaient tout aussi noires que ce dernier, ce qui renforçait le coté angoissant de cette ombre. Il portait aussi un petit appareil sur son sabot, et bien que je n'avais jamais vu de modèles de ce genre, je me doutais de ce dont il s'agissait.

Une fois au niveau du poste vacant, le garde activa son appareil. Un sifflement retentit, ainsi qu'une étincelle, c'était donc bien une forme de taser, et il allait l'employer sur les jeunes contrevenants. Ils n'étaient plus que cinq à ne pas avoir repris leur travail, puis, plus que trois, la menace fonctionnant. Mais l'un d'eux restait au sol, le second s’époumonait toujours, et le troisième regardait le garde avec horreur et semblait figé dans la peur. Puis, un second garde se joint au premier, laissant une porte sans surveillance. Les trois poulains étaient à la merci des gardes, et il était clair que, d'ici quelques instants, un cri allait se faire entendre au milieu des rugissements du monstre de métal.

Pau à peu, je commençais à passer de la peur à une forme d'admiration envers ce lieu. En fait, tout fonctionnait parfaitement, et cette mise en scène qui faisait mouche faisait partie de la machine, comme les poulains qui travaillaient. Tout était parfaitement huilé, comme inscrit sur une partition. Je n'observais pas l'extérieur d'une machine, j'étais à l'intérieur, et même si j'ignorais encore sa fonction, son fonctionnement quand à lui s'éclaircissait. La peur obligeait les poulains à travailler sans cesse, alimentant la machine à couleurs. Car c'était sûr, ce qui sortait étaient bien les couleurs de l'arc-en-ciel. Les poulains n'étaient donc que des engrenages dans la machines, et quand un engrenage est cassé, on le change. Désolé petit, mais je ne sauve pas les engrenages.

Je longeais donc le mur, toujours silencieux, toujours calé sur le rythme des pas et des rugissements, me dirigeant vers la porte laissée sans surveillance. Elle était fermée, mais était-elle verrouillée. Je gardais les yeux sur les gardes, uniquement sur les garde, je ne voulais pas être dérangé par un état d'âme envers ces malheureux poulains. En fait, cet événement était probablement ma seule chance de sortir, et je ne devais pas laisser passer cette diversion que m'offraient ces enfants. Une fois face à la porte, il me restait à tenter de l'ouvrir, mais comment faire. Gardant un œil sur tout les gardes, j'allais tenter de l'ouvrir en regardant en détail ce qui me permettrait d'y arriver. Une simple poignée, ce serait parfait!
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MessageSujet: Re: Wormhole X-Treme! Cross Portal   Wormhole X-Treme! Cross Portal EmptySam 11 Fév - 20:05

Imposantes. C'était peut-être un des seuls mots que l'on pouvait utiliser pour décrire les deux immenses portes qui faisaient à présent face à Cross River. En plus de métal. Peut-être. En d'autres termes, les portes qui couvraient les trois murs que la machine n'obstruait pas étaient tout simplement gargantuesque, plus grandes qu'un serpent des mers à la galante moustache en vérité pour peu qu'on ait connaissance d'une telle créature mythique. Le petit poney jaune qui se trouvait ainsi en bas des deux battants métallique atteignait tout juste les premiers boulons, d'immenses boulons de métal qui couvraient les portes de part et d'autre et qui devaient relier les différentes couches de ces géants blindés, chacun devant avoir la taille d'un demi-poney. Tout était parfaitement démesuré sur ces portes, jusqu'à l'impression qu'elles donnaient de prison. Oui, une prison sous très haute surveillance.

Si une poignée avait dut exister sur ces deux battants de fer, soit elle aurait été si gigantesque qu'elle en effraierai toute personne voulant la faire tourner, soit elle aurait au contraire été si minuscule qu'elle aurait donné un relief comique à toute cette terreur. Mais rien. Il n'y avait pas la moindre poignée, ni la moindre serrure en vérité. La surface des chaque porte était lisse de tout ornement en dehors des boulons, des boulons à tête bombée sans la moindre fente et si bien serrés qu'aucun ne pouvait se faire passer pour une poignée de porte, bien loin de là. Une serrure sur un tel monstre aurait été un moyen de s'échapper après tout, soit trop grande à en laisser passer un de ces poulains, soit trop petite pour eux mais pas assez pour la lumière extérieure. Dans cette prison, l'esprit des travailleur était tout aussi enfermé que leur corps.

Des portes si imposantes ne pouvaient qu'être lourdes. Et ce n'était pas sans raison : en effet, il semblait que pour ouvrir les portes il ne nécessitait ni la moindre aide extérieure ni la moindre poignée, il fallait juste pousser les portes. Mais il fallait une force de taureau pour parvenir à les ouvrir ! A moins... à moins d'être d'une grande patience, car il semblait qu'un mécanisme permette avec une pression régulière sur les battants de les ouvrir, lentement, extrêmement lentement. Il fallait de longues secondes pour qu'un espace suffisant se libère, suffisant à laisser passer un poney du moins. Les poulains n'auraient même pas la force suffisante pour pousser seuls ces battants, et les adultes devraient épuiser leurs forces dans cette entreprise. Les gardes devaient sans doutes s'y mettre à deux voire trois pour ouvrir la porte lorsqu'ils en avaient besoin : en témoignaient deux tâches étranges sur un des battants qui semblait due à un contact régulier.

Comme l'avait calculé Cross River dans son observation attentive des événements, les deux gardes de la porte qui se situait à la gauche de la machine avaient quitté leur poste de surveillance, laissant ainsi la porte sans protecteur, mais aucun poulain n'avait pris le risque de se diriger vers celle-ci. Sans doutes avaient-ils déjà essayé bien vainement, même au nombre auquel ils étaient ils ne pouvaient rien faire contre ces gardes et ces portes imposantes. Qui sait encore quels systèmes de protection de la prison devait exister... Les deux gardes étaient dons sans inquiétude tandis qu'ils secouaient les poneys pour les renvoyer au travail. La plupart les avaient écoutés, les plus jeunes semblaient si traumatisés qu'ils n'avaient même pas tenté de s'arrêter, mais le jeune pégase qui s'était accroché à son ami continuait de crier encore et encore. L'un des pégases bouscula celui du trio qui était figé de terreur.

« Dégage ! »

Le rugissement du pégase en costume fut comme un signal de départ pour le jeune travailleur : son corps figé jusqu'à présent se mit à trembler comme une feuille, ses sabots jouèrent un bref instant des castagnettes sur le sol de métal tout comme ses genoux qui claquèrent en rythme avec ses dents, mais le pégase n'eut pas l'inconscience de rester figé et s'empressant de reprendre ses charges ainsi que son chemin. Il accorda un regard désolé à ses deux amis puis reprit son travail de fourmis tandis que l'autre garde s'approchait des deux poneys qui avaient abandonné le travail. Il n'accorda pas un regard au pégase éreinté, il n'était plus rien pour lui, et se contenta de fondre sur celui qui criait son désespoir. Un éclair de lumière bleutée survint, différent de celui de la production de la machine infernale. Un cri suraigu survint. Déchirant. Bref. Puis rien.

L'autre pégase en costume ne pris même pas la peine d'allumer son arme pour sa part, s'approchant du corps inerte du poney épuisé qui n'arrivait même plus à faire le moindre geste pour se défendre. Il le tira sur son épaule et le rejeta d'un coup sur son dos, prêt à le transporter alors que l'autre s'assurait que sa victime était trop sonnée pour se débattre à son tour. Elle n'aurait pas de seconde chance. Plus jamais. Les deux gardes étaient occupés pour plusieurs secondes à se charger, littéralement, des deux pégases inconscients, tandis que leurs collègues continuaient de surveiller le travail.
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MessageSujet: Re: Wormhole X-Treme! Cross Portal   Wormhole X-Treme! Cross Portal EmptyMar 14 Fév - 22:41

Bon... Il y avait bien des portes, mais en y regardant à deux fois, je doutais de pouvoir faire quoi que ce soit... Dans quel monde construit-on de telles choses?! C'était gargantuesque! Les trois portes me semblaient là, après tout, on en voyait bien l'interstice entre les battants, mais en fait, et j'aurais dû voir ça avant, elles avaient la hauteur de la salle, ou presque, et la largeur... En fait, c'était bien simple, les portes étaient les murs! Ou presque. Je n'arrivais pas a imaginer pour et par quel être elles avaient été bâties, j'avais beau fouiller dans mon esprit, aucune créature, mythique ou existante, pouvant vivre à l'air libre, ne rivalisait avec cette immensité. Petit, je me sentais vraiment minuscule! Même un "simple" boulon arrivait presque à mon épaule! De plus en plus, j'étais admiratif de cet endroit, mais je devais le quitter, le risque était trop grand.

Toujours surveillant mes arrières, j’analysais l'objet de ma liberté. Pas la moindre poignée sur ces géants d'acier, et ces boulons semblaient bien trop serrés, et surtout, sans la moindre prise. J'étais, on peu le dire, face à un mur, mais je ne me laissais pas envahir par la panique. Ces portes devaient bien pouvoir s'ouvrir! Tout ces poneys devaient bien manger tout de même. Mais pousser une si grande masse. Non, j'étais certain de ne pas y arriver, après tout, la force n'était pas ma spécialité.

Il me fallait vite trouver. Je voyais toujours quatre gardes surveillant de leur poste, et les deux autre commençaient à véritablement agir sur les quelques poulains réfractaires. Le tétanisé se remit au travail immédiatement, et moi, je compris enfin comment sortir d'ici... Enfin, ce n'était pas pour autant gagné... Là, juste à coté de l'interstice, une sorte de pédalier poussoir. Il devait probablement servir à ouvrir. Je n'aurais probablement qu'une seule chance, et si je devais échouer, alors non seulement je ne pourrai retenter ma chance, mais surtout, je serai repéré, et là, ce serait autre chose... Je ne voulais absolument pas me retrouver à affronter ce gardes, d'autant que je n'ai jamais vraiment eu la fibre combattante... Bien, alors, ce mécanisme...

Je commençais, regardant encore une fois autour de moi. Une pression, puis deux... C'était lourd, mais j'avais confiance en mon endurance, et je savais que dès qu'une ouverture assez grande se formerait, je pourrais me jeter dedans. Mais bon sang, que c'était lent, et je n'avais aucune idée de ce qu'il se trouvait derrière! Et si c'était pire? Mais cette question partit aussi vite qu'elle était venue. J'entendis un cri aiguë, à vous fendre le cœur. L'un des poulains avait reçu une décharge d'un des gardes, et, au vu du silence qui s'en suivit, je compris que c'était celui qui encourageait le faiblard. Toujours sans paniquer, j'appuyais à rythme régulier, avec vigueur, la respiration toujours stable, mais j'en oubliais un peu de tourner mon regard. Je priais pour que le mécanisme ne grince pas trop, mais le boucan généralisé devait bien tout recouvrir. Et si jamais une lumière indiquait l'ouverture de la porte? Je n'avais pas le temps de réfléchir à ça, c'était déjà trop tard pour tenter autre chose de toute façon, la porte s'ouvrait déjà, lentement, très lentement, trop lentement, millimètre par millimètre, et mes force, sans me quitter, s'amenuisaient à chaque pression, vraiment, c'était lourd, très lourd... Trop lourd?
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