[Terminé] La pégase et le licorne (Pv Cristal Shadow)

Canterlot ! Il y avait tant à voire, dans cette ville ! Le chateau, les maisons, les commerces, les laboratoires, l'Academie de magie... Et j'étais dans les bas quartiers, dans une taverne, ma foi, fort sympathique. Tout le monde me conaissait, là-bas. J'étais venu plusieurs fois, en même temps. J'avais apporté avec moi un livre de magie. Pourquoi j'avais apporté ça avec moi alors que j'étais dans un endroit plein de coupe-jaret ? Parce que j'en avais rien à foutre et je voulais apprendre à maîtriser le feu. Pas la glace, pas la terre, pas l'eau... Non, le feu ! Mais je ne l'avais pour l'instant aucunement ouvert car j'étais occupé à faire autre chose : boire ! J'étais près de la fenêtre, avec une petite vue sur le chateau de Celestia. Je levai ma choppe en direction de ce dernier et je fis, tout bas :

- Santé ! Un jour, j'e t'aurais ! Oui, un jour, peut-être...

Vous vous dites sûrement "Mais il est fou ! Il parle tout seul et trinque tout seul !" Oh que non ! Si je faisais cela, c'était en direction de Celestia. Vous savez comment j'aime toute les... "aventures" ! Eh bien, l'un de mes buts, tel Valmont, était de séduire nul autre que... La Princesse elle-même ! Oui, certains d'entre vous auront raison de dire que je suis fou ! Mais c'est un objectif et j'y crois ! Mes relations avec elle étaient bonnes, même si je me faisais parfois jeter en prison, mais je l'amusais : dedans ou en dehors de la prison ! Pour ça que j'y crois, aussi.

Je bus d'une traite ma choppe, qui était remplie d'Hydromel, avant de décider à sortir mon bouquin de magie pour l'ouvrir sur la table. Je commençai à peine à lire une phrase qu'un poney vint vers moi, bourré, et me fit :

- Tient tient ! Un livre ? Hey ! Les gars ! Regardez ! Ce gars-là lit un livre en pleine taverne !

Il y eu un rire massif ! Le tavernier, essuyant une choppe, dit, en riant :

- Toi, tu vas tellement morfler ! Et ça va être hilarant ! Haha !

- T'as entendu ce qu'il a dit ? Tu va morfler, s'exclama-t-il en sortant un poignard et en me le pointant devant moi.

Je poussai un soupir et lui répondis :

- Non, je crois plutôt que c'était de toi qu'ils parlaient.

- Haha ! Ne me fais pas rire ! Moi, j'ai un poignard, et toi, t'as quoi ?

Il était à ma droite, pas de chance pour lui ! Je levai un peu ma patte avant droite, celle mécanique, et fis sortir, juste devant lui, la lame d'épée du membre tout en disant :

- J'ai ça.

Son sourire s'était vite remballé tandis que les autres étaient toujours hilares. Je l'entendis avaler bruyamment sa salive.

- Mais, tu as de la chance, je ne vais pas l'utiliser, fis-je en rerentrant l'arme.

- Ah.... Ah bon...?

- Oui.

Et je lui assema juste après un gros coup de poing mécanique dans la gueule, ce qui le fis voler en arrière sur plusieurs mètres, faisant monter l'hilarité de plus belle ! Et le poney qui m'embêta ne mit plus jamais les pieds ici après avoir fuit, la queue entre les jambes et une humiliation cuisante en prime ! Je recommandais ensuite une choppe d'Hydromel, que le patron m'offrit car je les avais fait bien marrer ! Sympa de sa part ! Après cela, je me remis à ma lecture. Mais j'avais toujours une oreille attentive aux alentours, si jamais quelqu'un voulait me parler d'un contrat ou de tout ou n'importe quoi et taper la discute...

j'étais à la taverne, bien que j'évite en général la capitale. c'est vrai que en même temps, croiser mon père au fin fond d'une rue mal fréquentée de Canterlot était peu probable,mais bon..... comme on ne prend jamais trop de précautions, j'avais tout de même décidé de me vêtir d'une cape, qui cachait mon visage. Elle était cependant un peu coutre, et laissait donc apparaître quelques une de mes armes, mais en même temps, la plupart de ces ivrognes n'avaient pas l'esprit assez clair pour remarquer des détails tels qu'une pauvre Pégase handicapée portant des armes
J'avais pris une table près de la fenêtre, avec vue sur le château.... je me souviens j'y étais allée un jour,pour une cérémonie militaire.... Mais cette période est révolue. et elle ne risque pas de recommencer un jour vu mon état...

Alors que j'atendais ma commande en jouant avec la corde de mon arc, le poney qui se trouvait sur la table d'en face commença à parler en direction du château

-Santé! Un jour, je t'aurais! oui un jour peut être...

Ma foi! Soit cette licorne rouge était skysophrene, soit c'était encore un de ces bandits qui en veut à la princesse pour une condamnation quelconque... Mais, il y a avait un détail qui clochait. Cette licorne avait plus une tête de fleuriste ou même d'épicier que de bandit. D'ailleurs, il ne portait pas darmes, et avait amené un livre avec lui. Un livre! Décidément, cette licorne était folle! Amener un élément représentant la culture dans ce monde de barbare était complètement insensé !
D'ailleurs, la sentence ne se fit pas attendre. Un ivrogne l'accosta, et commença un magnifique discours représentant bien le fait que son esprit était imbibé d'alcool. Et comme par hasard, toute la taverne était de son avis! Youpi!! Encore une bagarre de mâles immatures en vue!! Si seulement ils pouvaient le faire dehors!! À chaque fois, il y a de l'hydromel renversée !!
Mais j'avais été mauvaise langue. La licorne avait une botte secrète : une patte mécanique, jusque là cachée sous la table, équipée en plus d'une petite lame. ça pourrait être une bonne idée pour mes ailes, il faudra que j'y réfléchisse....
Toujours utile que l'incident fut vite terminé, l'ivrogne avait à peine été expédié de la taverne que le patron offrit une choppe à l'inconnu...

Cependant, le mouvement brusque effectué par la licorne pour montrer son bras mécanique avait fait renverser de l'hydormel... sur mon arc. Par toutes les alicornes du monde! ça allait encore bloquer le mécanisme !!!

- Que tous ces ivrognes soient maudits!!

J'étais replongé dans ma lecture (je n'étais pas encore bourré, car j'ai juste bu une choppe d'Hydromel pour le moment, alors j'en profitais !) lorsque j'entendis, venant d'en face, une voix féminine jurer :

- Que tous ces ivrognes soient maudits!!

Je relevai les yeux vers une poney bleue qui portait une cape, qui comprtait aussi une capuche qui cachait son visage. Elle se trouvait à la table d'en face.

- Cette taverne est remplie d'ivrognes, en effet. Mais que vous on-t-il fait pour que ces jurons parviennent jusque dans l'air ?

Il est vrai qu'elle aurait du savoir et prévoir le fait que ça aurait pu se battre, boire jusqu'à tomber par terre, etcetera... Je refermai le livre et le rangeai. C'était inutile d'essayer de lire par ici, même si j'aurais essayé. En plus, il se passe toujours un évènement innoportun dans cette taverne, quelque chose qui donne de l'ambiance ! Et je vous dis ça par expérience ! Bon, il se peut que, des jours, il ne se passe rien, mais ma chance (ou malchance ?) me conduisait toujours ici quand il y avait ce genre de chose qui se passait ! Mais, bref ! Je m'éloigne du sujet, chose dont vous devez être maintenant habitué... Puis, après avoir fait cela, je pris une petite gorgée de mon alcool avant de continuer :

- Au faite, puis-je vous offrir un verre, si je ne m'abuse, si vous voulez taper la discute ? La parlote avec ceux qui sont cuits devient extrêmement épuisante, au bout d'un moment.

Et zut. J'avais juré trop fort. La licorne m'avait entendue. Décidément, cet énergumène avait l'air bien bavard. Il s'empressa de me demander la raison de mon juron dans un language très courtois. En tout cas, on ne pouvait pas dire qu'il se fondait dans la masse: il essayait de lire au milieu d'une taverne malodorante, se battait méthodiquement avec un bras mécanique et s'exprimait dan une langue parfaite.
C'est pourquoi, lorsqu'il m'offrit un verre, j'acceptai. Cela me permettrait d'en savoir plus sur cet étrange personnage, et un verre gratuit n'est jamais de trop.

Après un hochement de tête silencieux, je le rejoignit à sa table. Contrairement aux autres, l'alcool n'avait pas l'air de lui faire beaucoup d'effet. Après un silence, je me décidai à répondre à sa question

- Grâce à la bataille que vous avez commencé, je vais devoir réparer mon arc.

Elle hocha de la tête et vint se joindre à moi est s'asseoir à ma table. Je commanda au tavernier une autre chope d'Hydromel pour la personne qui s'est joint à moi. En parlant de celle-ci, elle mit un temps avant de, finalement, parler :

- Grâce à la bataille que vous avez commencé, je vais devoir réparer mon arc.

Tandis que les coups, les chataignes, les marrons, les baignes et tout ce que vous voulez étaient en train de voler aux alentours, le chef de la taverne esquivait un à un les gars sur son chemin, tenant avec lui l'alcool demandé. Quand à moi, je répondis :

- Ah bon ? Ah ! Vous m'en voyez alors désolé. Puisque cette bagare, n'étant pas mon but originel, est de ma faute... Eh bien, je me propose pour vous rembourser les frais de réparations.

C'est à ce moment que le tavernier fut près de nous avec la choppe... Et c'est aussi à ce moment là qu'un autre poney fut envoyé vers lui et le poussa, ce qui lui fit tomber la choppe, envoyant toute l'Hydromel sur ma face. Heureusement que j'avais rangé le livre sinon le papier aurait eu quelques dégats ! Je m'essuyai le visage de ma patte organique et le propriétaire de l'endroit se retourna vers celui qui avait envoyé le gars pour lui dire :

- Toi, tu vas payer ce verre !!!

Puis, il s'en retourna chercher une autre choppe, en jurant dans sa barbe. Je fini d'essuyer mon visage et secouai un peu la tête avant de reprendre :

- Arg ! Pourquoi faut-il à chaque fois que je viens ici qu'il y ai un événement comme ça qui se déclenche ! Au faite, si cela ne vous dérange pas trop, quel est votre nom, que je puisse savoir avec qui je parle ?

Le tavernier revint vite avec la choppe (qui, cette fois, ne se renversa pas... Miracle ! Oui, je suis mauvaise langue), qu'il posa sur la table en disant :

- Et voilà, Eldur ! Choppe d'Hydromel faite maison !

- Oui, merci, ça je le sais Kurt. C'est un peu la troisième choppe que tu m'apporte...

- C'est vrai, mais tu sais que j'aime toujours faire ça.

Il fit demi-tour pour retourner admirer le spectacle de derrière son comptoire et je poussai la choppe devant mon interlocutrice, attendant une éventuelle réponse de sa part.

Il me proposait de financer les réparations. Décidement, ce personnage n'avait vraiment rien à faire ici!!

- je construit moi même mon arc. pas besoin d'argent. Mais... merci quand même.

oui, utiliser ma salive pour un merci n'était pas dans mes habitudes, mais, sans vraiment pouvoir l'expliquer, je le trouvait drôle. Mon explication n'allait pas tarder à venir.
En effet, je lui avait à peine répondu qu'une choppe vint se renverser sur sa tête. Je ne pûs me retenir de pouffer. La licorne affichait une tête surprise, et s'empressa de s'essuyer. Heureusement pour moi, j'avais cette fois eu la bonne idée de poser mon arc sur la chaise vide à côté de moi, ce qui lui evita un nouveau bain d'hydromel.

Une fois sec, il me demanda comment je m'appelais. j'hésitai. Pendant qu'il échangeait avec le barman, je réfléchissais. Il faisait peut être parti de l'armée, ou il était même possible qu'il connaisse mon père... il fallait faire attention.

- Vous connaissez des poneys fesant partie de l'armée ? Il y en a certains qui ne doivent pas savoir que je suis là.

Le laissant réfléchir, je prenais une grande gorgée d'hydromel. ma tête commençait à tourner. Et zut... j'avais oublié que j'ai la chance de faire partie de ceux qui ne tiennent pas l'alcool.... Au point où j'en suis, c'est pas ça qui va m'empêcher de finir ma choppe

Elle fabriquait son arc elle-même donc c'était inutile pour l'argent. Bon ben d'accord... Mais, sinon, ce fait restait néanmoins intéressant. Ensuite, elle me demanda, en buvant une gorgée de l'alcool dans sa choppe :

- Vous connaissez des poneys fesant partie de l'armée ? Il y en a certains qui ne doivent pas savoir que je suis là.

- Des poneys dans l'armée ? Oui, sûrement. En même temps, je dois avouer que j'ai des relations dans à peu près tous les domaines et partout dans le monde car ça m'aide beaucoup pour mon boulot. Et, ne vous en faites pas, je dirais à personne que vous êtes là. Ce qui se sera dit ici restera en majorité ici, si cela peut vous rassurer. En plus, j'ai suffisement de problèmes, d'ennemis et d'aventures où je me suis fait embarquer pour vouloir en rajouter, si c'est cela à la clé de ce commérage digne des plus perfides mégères !

Il y eu alors quelque chose qui me traversa la tête. Je n'étais pas vraiment cuit par l'Hydromel... Mais il se pourrait que, sans faire attention à cela, je devienne un tout petit peu... Saoul ! Et, comme je serais bourré, il se pourrait que, si elle n'est pas terminée, je rentrerai dans la mélée en criant "BASTOOOOON !!!". Donc, comme je ne voulais pas faire de mort en sortant de manière inopportune la lame de la taille de celle d'une épée de mon bras et trancher de la chaire. Ce que je fis pour éviter cela ? Un geste dont je me suis habitué à le faire car, comme on dit, "mieux vaut prévenir que guérir", puisqu'en étant cuit je ne pense pas me souvenir de cette arme (ou alors si, je m'en souviendrais, mais au détriment des autres). J'appuyai alors sur le bouton sur mon bras mécanique, enclenchant les rouages de manière un peu bruyante pour finir sur un petit "Clic !" qui montrait que l'épée avait été bel et bien bloquée. Enfin, après cela, je repris une gorgée d'Hydromel (et, par Celestia ! j'adore toujours autant cet alcool !).

D'après ce qu'il disait, il connaissait beaucoup de monde. C'était risqué. Mais il avait promis de ne rien dire, et même s'il avait l'air de savoir régler ses problèmes tout seul, il pourrait être un client potentiel plus tard. Et puis la bataille autour de nous réchauffait l'atmosphère, et par toutes les alicornes, je commençais à surchauffer sous ma capuche!! alors que j'allais lui repondre, un gros bruit de mécanisme de fit entendre. Il semblait que ça venait de la patte de... Comment le barman l'avait il appelé déjà ? Ledur je crois. Malgré son ce bruit, la patte mécanique avait toujours l'air innofensive. En élevant la voix pour me faire entendre malgré le vacarme, je commençai à me présenter:

- Je m'appelle Cristal...

je fus coupée dans ma phrase par un poney gigantesque qui me tomba lourdement sur le dos. Après je dis gigantesque, mais vu ma petite taille, les poneys me paraissent vite très grands. Mais je peux assurer que celui ci était plus grand que la moyenne. Dans tous les cas, ce poney m'avait coupée dans ma phrase et avait en plus réussit à m'arracher ma cape. Suite à sa chute, il repartit dans la mêlée, sans me laisser le temps de le dissuader de me retomber dessus à l'avenir. Il avait emporté ma cape avec lui. Bon, au moins, pour ce qui est d'avoir chaud, ce n'etait plus un problème. Mais toutes mes armes étaient à découvert, et si l'un de ces ivrognes s'en rendait compte, la cohue qui remplissait la taverne allait se retourner contre moi. Il fallait sortir. Mais pour cela, il aurait fallut traverser la masse d'ivrognes. Passer en force? j'allais me faire écraser. Voler au dessus? Mes ailes avaient déjà assez souffert, pas la peine de risquer de les perdre. Alors je prenait mon arc, bien décidée à me défendre si quelqu'un venait m'attaquer, en dépit de ma vision devenant trouble.

Nonobstant le fait que la bataille était acharnée et que l'odeur d'alcool était omniprésente chez paratiquement tout le monde, elle me dit :

- Je m'appelle Cristal...

Mais elle ne put répondre beaucoup plus car un grand poney la bouscula en emportant sa cape après être repartit dans la mêlée, me laissant ainsi découvrir que la personne à qui je parlais était une pégase qui devait fort bien manier les armes, vu la quantité qu'elle transportait avec elle. Sûrement était-elle vendeuse d'arme, ou alors elle était une mercenaire suréquipée... Oh ! Et puis, ce que j'en avais à faire de son boulot ou de choses illégales qu'elle fait ! On était entouré de bandits, de voleurs, de violeurs, d'assassins... Et c'est pas quelqu'un qui transporte une énorme quantité d'arme qui va me déranger ici, dans une taverne qui se trouve dans un quartier où tu peux avoir littéralement à chaque tournant un gars qui t'agresse au couteau pour n'importe quel motif ! Bref ! Elle prit son arc et s'appretait peut-être à se défendre. Cela me fit un peu marrer intérieurement et je lui fit :

- Eh bien, enchanté, Cristal ! Mon nom, comment vous l'avez sûrement déjà entendu de la bouche du tavernier, est Eldur. N'aviez-vous pas dit qu'il allait falloir réparer cet arc ?

Je bus le reste de ma choppe et me levai pour dire ensuite :

- Bon ! Cet endroit est un peu bruyant et la mêlée part dans tous les sens. Que diriez-vous de sortir d'ici pour que nous continuons à discuter tranquillement ?

Il me regardais, nullement impressionné par mon attirail. Cet air blasé pourrait presque être vexant

Eh bien, enchanté, Cristal ! Mon nom, comment vous l'avez sûrement déjà entendu de la bouche du tavernier, est Eldur. N'aviez-vous pas dit qu'il allait falloir réparer cet arc ?

Et en plus il était comique. Je levais un sourcil à sa remarque. Ainsi il s'appelait Eldur. Drôle de nom. Mais c'était aussi une drôle de licorne. On pourrait donc dire que ce nom lui allait bien. L'avantage, c'est qu'il ne connaissait pas mon nom en entier. Tant mieux. Si il venait à croiser mon père, il ne pourra pas lui dire qu'il m'a vue. Finissant sa choppe, il s'adressa à moi:


- Bon ! Cet endroit est un peu bruyant et la mêlée part dans tous les sens. Que diriez-vous de sortir d'ici pour que nous continuons à discuter tranquillement ?

Pas une mauvaise idée. Mais plus facile à dire qu'à faire. En plus il fallait passer au bar pour payer. Quoique, avec tous les leurres sur mon casier, je n'étais plus à une choppe de payée ou non. Et puis c'était Eldur qui payait, il n'avait qu'à se débrouiller. J'observais la foule, cherchant une faille où passer. Malgré mes ailes fragiles et le flacon bas, le passage par l'air était le plus sûr. Je finissais ma choppe d'une gorgée, chassai le mal de tête qui me prenait et me tournai vers Eldur:

- On se retrouve dehors.

Sans attendre sa réponse, je montai sur la table pour faciliter mon décollage. En deux coups d'ailes, je retrouvais au dessus de la foule, esquivant comme je pouvais les projectiles. C'était sans compter les chaises volantes.
Je ne pus en éviter une. Je retombais lourdement sur le sol, juste aux pieds d'une ponette qui avait l'air assez rustre. Et mer... credi... Il fallait que je tombe (au sens propre comme figuré) sur elle... Pretty Ametist, une de mes clientes les plus régulières. À croire qu'elle n'aimait personne... Ce n'est pas que la perspective de gagner de l'argent me gênait, mais ses commandes était toujours difficiles d'accès et il fallait toujours que je lui courre après pour qu'elle me paye entièrement. Elle ne tarda pas à me reconnaître

- Shadow! Quelle bonne surprise! Tu tombe bien! J'ai besoin de toi!

- Pas aujourd'hui. J'ai.... un rendez vous.

- Voyons!! Vous les jeunes vous ne savez pas mentir! Je te jure, c'est une offre que tu ne pourra pas refuser ! Allons dehors, ce sera mieux

J'acceptai. Contrairement à moi, elle était grande, ce qui lui facilitait le passage dans la foule. J'espère juste que Eldur n'est pas mort écrasé...

Vous voulez sûrement savoir quel est sa réponse, je me trompe ? Je pense que non car, puisque vous avez eu le courage de lire ce que je vous conte de mon histoire ici, vous voulez forcemment savoir la suite (sauf si vous venez juste de décrocher et de passer à autre chose. Danc ce cas, je comprend parfaitement votre choix mais je vous dis tout de même Vil Manant !)) alors voici ce qu'elle me dit :

- On se retrouve dehors.

- Ok ! lui répondis-je.

Ni une, ni deux, elle monta sur la table et sauta pour essayer de sortir de là. Dés ce moment, je ne fis plus attention à elle car je fis demi-tour avec mes affaires. Avec tout ce qu'elle avait comme armement qu'elle devait sûrement savoir utiliser, je ne me faisai pas de souci quant au fait qu'elle arrive à sortir de là. Je me dirigeais vers le barman. Pour arriver vers lui, je réussis à esquiver quelques gars qui se bagaraient ainsi qu'une choppe qui volaient tout droit sur moi en me baissant un peu. Une fois près du comptoire, je lui dis :

- Euh... Kurt, tu peux me rajouter ces trois choppe sur mon ardoise car, là, j'ai un rendez-vous dehors !

- Tututu ! fit-il. Non ! La dernière fois, t'étais parti sans prévenir et sans payer car, soi-disant, tu t'es embarqué dans une aventure ! Donc, cette fois, tu me paye !

- Très bien ! fis-je avec un soupirement. Combiens je te dois ?

- Tu me dois 25.

- Quoi ?!? Autant ?!?

- Dois-je te rappeler comment tu étais cuit la dernière fois ?

- Non non ! Non, ça va. Tient, fis-je alors en sortant l'argent et en le payant.

- Merci. Aller, file à ton rendez-vous ! Et, y a toujours une chambre de libre, au cas où ! Ahah !

- Ah... Ah... Trèèèèès drôle ! dis-je sarcastiquement. Bon ! J'y vais !

- Passe une bonne soirée et peut-être à tout à l'heure.

Je ne relevai pas sa dernière remarque. Même si, en même temps, c'était par expérience qu'il gardait une chambre pour moi et... Quelqu'un d'autre lorsque je viens ici la nuit (car, je vous le rappelle, j'aime toutes les aventures). Bref ! Je fis donc demi-tour et me dirigeai vers la sortie. Il y eu quelqu'un devant moi. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J'allai un peu m'amuser avant de sortir d'ici. Je sautai et l'envoyai valser sur plusieurs mètres avec un coup de poing mécanique ! Cela ne se remarqua à peine dans la mêlée. Puis, j'en envoyai valser un autre quelques mètre plus loin.

Je sorti enfin. Mon expérience des bagarres de taverne m'avait un peu endurcit sur tout cela. J'arrivai donc à sortir facilement de là et/ou à m'éclater comme un petit fou en frappant dans la bouche n'importe qui lorsque ça se produit. Dehors, il faisait un peu froid (bon, il fallait aussi dire que j'étais frilleux, alors je ressent un peu plus le froid lorsqu'il est là). Il y avait aussi une ponette un peu rustre dans l'air qu'elle faisait ressortir d'elle. Enfin, je pus voir que j'étais arrivé avant la pégase. Je patientais alors, le temps qu'elle arrive...

Pretty Ametist poussait tout le monde autour d'elle. Avec la force qu'elle avait, je me demandais vraiment pourquoi elle fesais tant appel à mes services. Après quelques bousculades, injures et coup de sabots, nous arrivâmes dehors. Eldur etait déjà arrivé. Par toutes les alicornes, il était rapide! Avant qu'il ne m'adresse la parole, je lui fais signe de se taire. J'espérais vraiment qu'il n'allait pas commencer à taper la discussion à Pretty Ametist. En parlant de celle ci, elle avait sorti de la poche de sa chemise une enveloppe.

- Voilà ! Comme d'habitude, le nom du pauvre poney innocent que tu vas tuer est dedans, et, comme d'habitude, je n'ai rien à voir avec cette histoire.

Rhaaa je la déteste. Elle se débrouillait toujours pour me faire culpabiliser. Mais bon, je me rassurais en me disant que si l'objet de sa commande traînait avec elle, il n'était sans doutes pas si innocent que ça.

- Tu sais bien que je ne dis jamais rien sur mes..... activités.

- Je préfère le rappeler quand meme. Vous les jeunes, vous avez une fâcheuse tendance pour oublier les choses, et même quand ce n'est pas le cas, vous prétendez que vous n'étiez pas au courant. Alors je prends toutes mes précautions !

Si jamais un jour je me fais attraper, je dirais que c'est ma complice. Histoire de bien se venger. J'ouvrai la lettre. Un capitaine qui fesait partie de la garde royale. Je dis non de la tête

- Tu sais bien que je ne tue pas les militaires.

- Shadow, petite Shadow.... Tout le monde sais que tu déteste l'armée... surtout après ce qu'il ton fait...

- Je t'interdit de parler de ça!!

Comment osait-elle?? Parler comme ça, de mes erreurs passées ?? Même s'il est vrai que je boycottais tout ce qui était militaire, je refusais de tuer un militaire. Question de... je sais pas, d'honneur, de souvenir au passé, peu etre parceque intérieurement je me disais qu'ainsi mon père pourrais me pardonner... En tout cas, il était hors de question que je tue ce capitaine machin chose.

- Shadow, vois tu, je suis prête à payer 15% plus cher... J'ai vraiment besoin qu'on l'élimine. Disons que ce personnage dirige la garde royale, et que, sans lui, la garde sera désorganisée, et à moi Celestia!!

Je ne pouvais m'empêcher d'éclater de rire

-Celestia!! Rien que ça !! T'y arrivera jamais

Elle sortit enfin de la taverne. Dés qu'elle me vu, elle me fit signe de me taire. Bon ben... Bon ben d'accord !  Bha ! J'allais sûrement avoir une explication. Et celle-ci vint d'elle-même car celle que j'avais vu attendre devant cette taverne peu après que je fus sortit. Et, apparemment, elle connaissait Cristal... Et l'appela Shadow. Donc, j'avais ainsi le nom complet de celle avec qui j'avais parlé : Cristal Shadow. Puis, j'appris qu'elle était... Tueuse à gage. Bizarrement, je ne trouvai pas ça étrange, vu le nombre d'arme qu'elle transportait. Ensuite, j'appris qu'elle n'aimait pas l'armée à cause d'un quelconque événement inconnu pour ma part mais qu'elle ne voulait pas tuer... Un militaire ? Oui, on voulait qu'elle tue un militaire. Mais, pas n'importe quel militaire, le Capitaine de la Garde Royale. Et ce, je l'appris grâce à cette inconnue, car elle lui dit :

- Shadow, vois tu, je suis prête à payer 15% plus cher... J'ai vraiment besoin qu'on l'élimine. Disons que ce personnage dirige la garde royale, et que, sans lui, la garde sera désorganisée, et à moi Celestia!!

Un sourire s'esquissa sur mon visage tandis que Cristal lui dit, en explosant de rire :

- Celestia!! Rien que ça !! T'y arrivera jamais

Je me permi alors d'avancer et de me râcler la gorge pour attirer l'attention, me fichant de ce qu'allais penser les deux, surtout Cristal qui me demanda de me taire, mon sourire toujours sur mon visage. Je parlai alors :

- Oh ! Mais qu'ouïs-je ? Un assassinat ? Et sur le Capitaine de la Garde ? Sur le pauvre Franz ? Le pauvre, il ne fait pourtant que son travail et a une famille. Mais, quoi ? Quel était le but final ? Celestia elle-même ? Ahaha ! Laissez-moi rire ! Et, une fois près d'elle, vous pensez que vous pourrez la tuer ? Ah ! Vous pensez réellement porter le sabot sur la Princesse, une personne qui a, à elle seule, des pouvoirs dignes d'une Déesse ? Ahah ! Allez-y, mais je vous mes au défi de revenir sans avoir été pulvérisé par sa magie (quoi que, vous pourriez gagner votre paris puisque la mort ne survient pas qu'avec ça).

Je poussai un soupirement. Puis, je dis juste après :

- Oh ! Mais, où sont donc mes bonne manières ! Je me présente... Eldur Kasaïwall, écrivain dissident sous la protection artistique de Celestia.

Je fis la révérence habituelle lorsqu'on se présente dans le même temps. Puis, je sortis de mon sac un colt (une arme à feu sur soi, ça pouvait toujours aider), appuyai sur le bouton de mon bras mécanique pour débloquer la lame si je voulais la sortir, juste au cas où, et me mis sur mes deux pattes arrières pour m'appuyer sur le dos contre le mur, tout en continuant à parler :

- Au faite, à propos de Celestia... Vous voulez l'atteindre ? Désolé de vous dire cela, mais vous avez de la concurence. Mais dans différentes choses : vous voulez la tuer, quand à moi, j'ai d'autres... "projets" que j'aimerais pousser jusqu'au bout avec elle. Ce qui veut dire que, en voulant faire cela, vous vous mettez en travers de ma route... Et je déteste lorsqu'on se met en travers de ma route, lorsque je veux faire quelque chose. Et, vu les contacts que j'ai... Il se peut que je trouve les moyens nécessaires pour être... Impitoyable.

Je poussai un soupir et finis juste après :

- En bref, pour résumer ce que je viens de dire, vous avez dit vos projets devant la mauvaise personne, et si vous voulez vous en prendre à la Princesse Celestia...

Je faisais rouler entre le "doigt" au bout de mon bras mécanique le pistolet que j'avais avant de le reprendre correctement, prêt à tirer au cas et avant de finir :

- ... Il faudra me passer sur le corps. Beaucoup ont essayé, et je suis toujours vivant, si vous voulez savoir le résultat.

Je ne pouvais arrêter de rire. Célestia ?? Pretty Ametist, qui ne pouvait meme pas résoudre ses problèmes seule, voulait la tuer?? Non mais elle croyait que c'était le maire de ponyville?? Elle allait répliquer, mais une nouvelle voix se fit entendre. C'était Eldur qui rappliquait. Il se lança dans un monologue. Est ce qu'il était toujours aussi bavard ?? J'espère que non. Ça devait vite devenir énervant. En tout cas, il prétendais connaître le capitaine d la garde. Et être écrivain. Et être sous la protection de la princesse. Rien que ça!! On peut dire qu'il avait plusieurs caquettes. Dans ce monologue, il disait avoir des projets pour la princesse. Lui aussi il voulait la tuer! Je n'aimerais vraiment pas être une princesse. Être la cible de tout le monde, non merci! Tout en parlant, il sortit un colt qu'il accrocha à une sorte de doigt sur son bras mécanique. Une armes à feu! Il était bien décidé à se battre. Mais pas Pretty Ametist. Après un moment de silence, elle commença à sourire.

-Shadow, j'ai une nouvelle commande. Je veux sa tête.

- Désolée, mais, malgré mes activités, j'ai le sens de l'honneur. Et je crois que Monsieur t'as provoqué en duel. Ce serait malpoli de refuser non??

Je lui fis mon plus beau sourire. Elle me regarda avec toute la haine du monde. Pour une fois que c'est elle qui payait pour ses problèmes! J'allais peut être perdre une cliente, mais ça ne me gênait pas pour une fois. Le spectacle allait être plaisant. Eldur était en garde. Pretty Ametist ne bougeait pas. Elle ne savait pas se battre ou quoi? Remarque, lâche comme elle avait l'habitude de l'être, ça ne m'étonnerait pas qu'elle se défile. Mais, pour une fois, elle m'étonna. Elle sorti une poignée de dague de sa sacoche, et les jeta sur Eldur. Et en plus elle visais bien la garce!





PS : fait ce que tu veux avec Pretty Ametist, elle n'est pas importante pour mon perso. Tu peux la faire fuir, la ridiculiser ou autres..... régale toi ;)

Bon, j'avous que le coup du petit monologue était... Cliché ? En tout cas, clixhé ou pas, ç'eus l'effet escompté... Voir plus. En effet, elle sourit après un moment de silence puis dit à Cristal Shadow qu'elle voulait ma tête. Mais... Celle-ci refusa, ce qui réveilla une rage certaine, quoique sans parole, chez celle qui voulait maintenant ma mort. Héhé ! Allait-elle accepter ? Ou se dégonfler ? Après un moment immobile, elle pris une poignée de dague de sa saccoche et me les lança dessus. Vraiment ? Pas plus original pour essayer de me tuer ? Apparemment, non... Il y en avait quatre.

Je jetai alors mon colt en l'air pour me protéger grâce à mon bras en métal, qui en arrêtèrent trois ! Enfin, et heureusement que j'avais du réflexe, j'utilisai ma magie pour dévier la trajectoir du quatrième, n'étant pas assez puissant pour l'arrêter en l'air ! La lame ne me fit qu'une éraflure sur la joue et s'écrasa contre le mur ! Je souriais et dis :

- Bien visé...

En même temps, mon colt, que j'avais lancé en l'air, commença à chute après que son montée soit complète et je le rattrapai alors en l'air pour pointer son canon vers mon ennemie.

- ... Mais j'avais bien dit "essayé" !

Pan !

Je tirai sur elle. Mais je ne la tuai pas car je n'avais pas visé son torse... Mais plutôt ses jambes !

Pan !

Deux balles, c'est tout ce qui me suffit pour qu'elle ai du mal à marcher... Voire même une impossibilité à cause de la douleur. Vous vous savoir aussi ce que cela fait, deux balles coincées dans les deux pattes avant ? Eh bien, on tombe. Et c'est ce qu'elle fit, ce qui me permis d'aller vers elle, un sourire carnacier aux lèvres :

- Vous vouliez tuer Celestia ? Dommage pour vous, car mes projets de la séduire n'auraient aucun effet sur une morte, si jamais vous y étiez arrivé, ce dont j'en doute tout de même  fortement.

Une fois tout près d'elle, je mis la bout du canon tout proche de sa tête, après avoir soigneusement pris cette fois le flingue de ma patte organique.

- Une dernière parole ? fis-je sadiquement sans faire attention à sa réaction.

Pan !

Bonk !

J'avais tiré juste en dessous d'elle, juste devant, pour que la ballae n'atteigne que le sol et ne la touche pas. Mais, quel était ce bonk ? Juste mon poing mécanique qui s'écrasai sur sa gueule, la faisant perdre conscience. Après avoir fait cela, je rangai mon colt et m'adressai à Christal Shadow :

- Puisque vous la connaissez, je vous laisse la décision de sa mort ou non. Faites comme bon vous semble. Maintenant, elle ne m'intéresse plus et je pense qu'elle va s'y reprendre à deux fois !

En quelques secondes, Pretty Ametist avait été liquidée. Bien que je ne m'attendais pas à quelque chose de fantastique de sa part, mais elle avait quand même une certaine maîtrise des dagues. Eldur avait liquidé cette maîtrise en un rien de temps. La ponette était étendue par terre, inconsciente, et deux balles dans les jambes. Contrairement à le règle, Eldur ne voulait la tuer. Il me laissait cet "honneur". Je regardais silencieusement Pretty Ametist. Elle aurait sans doutes du mal à marcher. Et elle m'en voudrait, et surtout à Eldur. Elle chercherait sans doutes à le tuer. Mais, si je la tuais, ce serait la première personne tuée de ma patte que je connaissais personnellement.
Je fus coupée dans ma réflexion par le bruit de la porte de la taverne. Les coups de feu avaient attiré les occupants de la taverne. Si il y avait dans la foule quelques partisants de Pretty Ametist, nous étions morts. Sans réfléchir, je poussais fortement Eldur.

- Il faut partir !

Je commençai à courir dans les petites ruelles. Je ne savais pas si Eldur m'avait suivie, et je connaissais mal ces rues. Mais je préférais largement me perdre dans les rues emremplies de bandits que de mourir.

Et une ennemie à vie... Une ! Bha ! Une de plus ou une de moins... Et puis, elle était assez folle pour voir tuer Celestia. En même temps, mon projet  moi de la séduire, c'est pas mieux, alors... Mais j'ai des chances de survivre, au moins ! Bref, après que je me tournais vers Cristal et lui parla, elle fut soudainement pressé à cause des gens qui arrivaient et me poussa en me disant :

- Il faut partir !

- Ok, si ça vous rassurer...

On était dans un endroit où le meurtre était fréquent... S'ils nous voyaient, ils allaient s'en foutre car ça faisait un peu parti de leur quotidien (mais si j'exagère un peu). Peut-être avait-elle peur de potentiels amis de celle qui aura maintenant du mal avec ses deux pattes avant. J'avous qe je pouvais la comprendre, mais, perso, j'avais pas vraiment peur et je les aurait attendu de sabot ferme. J'avais fais face à pire, après tout... Bien pire !

Je suivais ainsi Cristal Shadow à travers les ruelles, directions qu'elle prenait, on dirait, par hasard. Je la dépassai, au bout d'un moment, et lui dis, reconnaissant la rue :

- A droite ! Il y a un bâtiment abandonné dans lequel ils n'auront pas idée à aller chercher !

Je pris alors la direction que j'avais mentionné, ne faisant pas immédiatement attention à elle, si elle me suivait, et je rentrais dans un grand bâtiment sombre, à 3 étages. J'ouvris la porte rapidement et j'allais la refermer un fois qu'elle serait rentrée, si jamais elle m'avais suivi...

Il semblait connaître le chemin. Je le suivais. Il était préférable de suivre un inconnu plutôt que de se perdre dans les rues. Il entra dans un bâtiment délabré. Voir le bâtiment me fesait froid dans le dos. Ça me rappelais le temps d'avant, ou mon père nous racontait des histoires de fantômes vivant dans des manoirs abandonnés. Cristal, arête de réagir comme une pouliche!! Les fantômes n'existent pas, et même si c'était le cas, ils ne peuvent pas etre plus dangereux que les dragons!
Eldur m'attendais pour fermer la porte. Je rentrais en courant, et il ferma la porte derrière moi.
Le bâtiment était sombre, et il comportait plusieurs étages. La salle dans laquelle nous étions était une sorte de hall d'entrée éclairé uniquement pas les fenêtres cassées. Il est vrai que le bâtiment avait tout l'air dune maison de fantômes. Je ne savais pas à quoi avait pu servir cet édifice. Peut être un immeuble. Mais pourquoi avait il été abandonné ? Cristal ! Arête avec tes questions débiles! Il fallait plutôt s'occuper d'Eldur.

- Séduire la princesse? Je crois que cest une idée encore pire que de la tuer.

Je ricanais. Il était peut être sous sa protection, mais d'ici à la séduire! Les écrivains sont vraiment super perches parfois!

Je refermai après qu'elle soit passé et je me retounrai vers elle. Le bâtiment était assez sombre, je devais l'avouer. Je commençai à m'avancer lorsque je l'entendis ricaner :

- Séduire la princesse? Je crois que cest une idée encore pire que de la tuer.

- Une idée pire mais qui n'est aucunement mortelle, à l'inverse du projet de... L'autre. Je sais que c'est une idée folle  et que la tâche sera hardue mais pas impossible alors je n'abandonnerais pas mon but de la conquérir, mais si ce n'est que temporairement, aussi difficile qu'il soit à atteindre.

Dans le même temps, mes pas me dirigeaient vers un endroit de la pièce où se trouvait une table. Je m'étais déja rendu dans cet endroit et, alors, je savais où j'allais et pouquoi j'y allais. Je mis mon sabot organique sur la table pour repérer une chose... C'est bon, je l'avais repéré. C'était une bougie. Vous vous souvenez du livre de magie pour que je puisse contrôler le feu ? Eh bien, j'étais pas vraiment avancé... Mais, je savais déjà faire une petite flamèche sur, disons, un mèche par exemple. Vous voyez où je veux en venir ? Non ? Bon, ok, j'ai allumé la bougie grâce au peu de magie de feu que je maîtrisait. Puis, je dis, en même temps :

- Je connais bien ce bâtiment. Les "proprios", qui se sont plus aproprié par eux même l'endroit, ne viennent que le Lundi, le Mercredi et le Samedi (et je rappelle qu'on est Jeudi). Ce sont de mes amis et ils font courir sur cet endroit des légendes de fantômes, de mort, etcetera... Tout ça pour ne pas être dérangé. Donc, oui, en quelque sorte, ce n'est pas un batiment "abandonné". La seule chose que l'on pourra éventuellement croisé, ce sera des gens amateurs de sensation forte, et encore.

Ensuite, je me retournai vers elle, une fois que le lumière fut.

Il alluma une bougie grâce à sa magie. Cetait vraiment pratique d'être une licorne parfois! Pouvoir faire apparaître des choses un un clin d'oeil, par la seule force de sa pensée ! Cependant, je pense et penserais toujours que la sensation de volerest irremplaçable. Même si les ailes mécaniques se banalisent de plus en plus, elles ne permettent pas d'être aussi habile qu'avec de vraies ailes, et par toutes les alicornes, que c'était bon de sentir le  vent passer dans les plumes !! Je me souviens qu'autres fois, ma spécialité était de tirer à l'arc en plein looping. Qu'est ce que je m'en vantais à l'époque !

Après avoir été aveuglée quelques instants, je profitais de la faible lumière pour mieux observer le bâtiment. La salle dans laquelle nous étions était réellement grande, et il y avait un escalier. Voir cet escalier me donnait envie de voler. Depuis mon accident, je ne pouvais plus décoller à partir du sol, mes ailes étant trop fragiles. J'étais à présent obligée de monter sur quelque chose afin de me faire porter par l'air, et ces escaliers étaient parfaits. Je m'avancai vers eux, puis m'arrêtai brusquement. je me donnais une claque intérieurement.Cristal, pas le moment detre nostalgique!. Il ne fallait pas oublier qu'Eldur était là. Il avait parlé de certains "proprios" qui ne le seraient pas vraiment et qui feraient courir des rumeurs sur les fantômes. Mais de quoi parlait-il ? Je ne pus m'empêcher de poser la question

- Et qui sont ces proprios?

Je le regardais , tournant le dos aux escaliers qui me tentaient tant

Face à mon... Laïus, elle me demanda, comme sortie de sa pensée, qui étaient les "proprios" de ce bâtiment. J'haussai les épaules, non pas que je ne les connaissais pas mais plutôt pour dire que c'est n'étais pas important, pour répondre finalement:

- Oh ! Rien de bien important. C'est un petit groupe de personnes entre 16 et 28 ans qui viennent ici régulièrement (en cachette, bien sûr, pour ne pas éveiller les soupçons disant que cette maison n'est pas hantée) les jours que je t'ai dit, avec des bougies de rechange au cas où. Je leur laisserait un mot en leur disant que j'ai utilisé une de leur bougies cette nuit, en passant. Ils viennent surtout ici pour être tranquilles, pour fumer un join ou deux, pour... Pour se faire plaisir mutuellement la nuit, etcetera. En gros, c'est juste un petit groupe qui font passer des légendes sur cet endroit pour qu'on leur foutte la paix.

Bon, je doutais sur la durée de cela, mais, pour le moment, ça avait marché et ça continuait encore alors tant mieux pour eux ! En plus, ils étaient très sympathiques, donc je leur souhaitais que ce stratagème marche le plus longtemps possible. Pour la bougie, peut-être aussi que plusieurs seront allumés. Je regardai un peu vers la porte de sortie et dis enfin :

- Au faite, je pense que, pour ces éventuels "poursuivant", nous sommes tranquilles pour la nuit, peut-être même un peu moins. Une chose que vous voulez faire, pour que l'ennuie ne prenne pas trop sur vous ?

J'allais, en même temps, me poser près d'un mur, debout sur les deux pattes arrière comme je l'avais fait devant celle qui voualit tuer Celestia, tout en lui faisant face et en attendant une éventuelle réponse de sa part. Si elle restait silencieuse, tant pis alors, ça vallait pas me tuer.

Des jeunes? C'est vrai que, du haut de mes 23 ans, je trouvais l'endroit assez attirant pour passer le temps. Un peu poussiéreux et sombre, mais attirant. Ce petit coin dans lequel Eldur avait allumé la bougie était parfait pour discuter. J'imaginais qu'il y avait des chambres à l'étage, qui permettaient aux jeunes de dormir ou.... autre chose, comme l'avait dit Eldur. Tout en se mettant debout contre le mur, comme il l'avait fait avant de mettre Pretty Ametist au tapis, Il s'adressa à moi.

- Au faite, je pense que, pour ces éventuels "poursuivant", nous sommes tranquilles pour la nuit, peut-être même un peu moins. Une chose que vous voulez faire, pour que l'ennuie ne prenne pas trop sur vous ?

Je regardais l'escalier. Non. Il ne fallait pas se laisser aller. En plus, si je voulais voler correctement, il fallait que je me desarme complètement, ce qui était hors de question dans un tel endroit. En plus, je ne tenait pas à montrer toutes mes cicatrices à Eldur. Après tout, il restait un inconnu rencontré quelques heures plus tôt.

- Qui êtes vous vraiment?

Je me tournais vers lui, et m'approchais de la bougie pour mieux le voir.

- Enfin... Vous êtes trop aventurier pour être écrivain, et trop poli pour être un mercenaire. Vous semblez connaitre tout le monde, même certains bandits, alors que vous êtes sous la protection de la princesse. De plus, un écrivain n'aurais jamais risqué de perdre sa patte

Je le scrutait. Sa cutie mark représentait une flamme. Comme les dragons. Non Cristal! Ne commence pas à penser aux dragons! Disons que sa cutie mark veut dire qu'il maîtrise le feu, comme le prouve cette bougie qu'il vient d'allumer. Mais quel rapport avec le métier d'écrivain? Décidément, ce Eldur était etrange

Elle commença par regarder l'escalier, comme si quelque chose la tourmentait. Puis, elle se retourna vers moi, avança, comme pour mieux me voir, en disant :

- Qui êtes vous vraiment ? Enfin... Vous êtes trop aventurier pour être écrivain, et trop poli pour être un mercenaire. Vous semblez connaitre tout le monde, même certains bandits, alors que vous êtes sous la protection de la princesse. De plus, un écrivain n'aurais jamais risqué de perdre sa patte.

Dans le même temps, elle me sructa tout entier. Je lui sourit et répondis :

- Je suis exactement ce dont je dis être. Mais je suis tout simplement un artiste dans ce qui est de briser les règles. Donc, je suis bien écrivain mais très aventurier, je suis sous la protection de la Princesse mais j'ai des contacts dans à peu près tout. Je suis trop poli pour être mercenaire, mais je le suis bel et bien à des moments et j'arrive à bien négocier des prix ainsi qu'à bien faire le boulot. Et puis, je n'ai jamais voulu perdre un bras, à la base. Ceci...

Je lui montrai mon bras mécanique avant de continuer :

- ... est le resultat de l'assassinat de mes parents. Et, lors de mon aventure qui suivit cet évènement, j'avais la tête... Ailleurs, je pensais à tout cela. Et c'est cette inatention qui me coûta le ma patte avant droite. Et c'est grâce au livre que je faisais, que je découpai en deux parties, que je pus financer ce qui remplace ce que j'ai perdu à cet instant-là. Je suis peut-être étrange et surprenant, sur certains abords... Mais je suis bel et bien tel que je suis et vous paraît.

Je me remis sur ma position normal, sur mes quatres pattes donc, et, la regardant droit dans les yeux et toujours en gardant toujours le même sourire, je lui dis :

- Vous pouvez même me regardez dans les yeux pour savoir que c'est la vérité et voir que je ne vous ment pas. Au faite, vous semblez bien tourmentée par quelque chose lorsque vous regardez les escaliers, quelque chose ne va pas ?

On pouvait dire que Eldur était vraiment tout terrain. Selon ses dires, il avait vraiment tout fait. Mais le plus important dans sa tirade, c'est qu'il avait perdu ses parents. Assassinés. Il me l'avait dit comme ça, sans hésitation. Si je pouvais parler comme lui de la mort de ma mère et de ma soeur, les choses seraient sans doutes beaucoup plus simples. Mais c'était impossible. Contrairement à Eldur, elles étaient mortes par ma faute.

- Vous pouvez même me regardez dans les yeux pour savoir que c'est la vérité et voir que je ne vous ment pas. Au faite, vous semblez bien tourmentée par quelque chose lorsque vous regardez les escaliers, quelque chose ne va pas ?

Il avait remarqué. Mais je ne devais pas. Rhhha et puis zut!

-Vous permettez?

Sans attendre de réponse, je commençais à me désarmer. Au moment denlever mon armure sur les ailes, je marquais une pause. Au point où j'en étais, la porter ne servirait à rien en cas d'attaque. jenlevais les sangles, et l'armure tomba au sol. Les plumes n'avaient pas encore repoussé, laissant voir toutes mes cicatrices. Ce n'était peut être pas très beau à voir, mais je m'en fichait.
Je ne gardait sur moi que la lame au bout de ma tressz. Son poids ne me gênerait pas pour voler. Je m'elancais vers l'escalier. Après avoir monté une quinzaine de marches, je montais sur la rambarde et sautai. Ma petite chute libre ne dura pas longtemps, et au bout d'une demi secondes, mes ailes me portaient sur lair. Par toutes les alicornes du monde, quest ce que j'aimais ça! Je parcourais la salle sombre, en me laissant planer. Des que j'étais en l'air, j'avais l'impression que tout était possible, que je pouvais traverser le temps, vaincre des dragons ou revoir ma famille. C'est alors que je remarquais une ouverture au plafond. Le ciel. s'il fallait que j'aille dans le ciel. Je battait des ailes, espérant que celles ci allaient me porter. Ce qu'elles firent. Jusqu'à mi-chemin. Tout à coup, une vive douleur s'empara de mon aile gauche. Je tombai. Je voyais le sol qui se rapprochait. Ça allait faire mal.
Au dernier moment, je réussis à me redresser, ce qui adoucit la chute. Enfin... ça ne m'empêchera pas d'avoir quelques bleus, mais c'était déjà bien. Embarrassee, je me tournai vers Eldur

- Hum... Désolée pour ce moment d'égarement

- Vous permettez ? me demanda-t-elle.

- Mais tout à fait, lui répondis-je.

Mais elle n'avait pas attendu ma réponse pour se désarmer totalement et enlever son armure, laissant à l'air des ailes écorchées, pleines de cicatrices. Ouch, je pense que, le jour où elle a eu cela, ça a dû faire assez mal. Et, vu l'état de ces ailes, on pouvait aisemment en conclure que décoller du sol comme ça n'était pas chose bien aisée pour elle. Elle grimpa à l'escalier et sauta. Pendant tout le long, je la regardai avec intérêt, curieux de ce qu'elle allait faire, même si j'avais déjà ma petite idée derrière la caboche. Elle chuta et, très peu de temps après, s'envola. Sur son visage, tandis qu'elle était dans les airs, je pouvais voir quelque chose comme de la... Joie ? Oui, elle était heureuse dans ce vol. Je pense que, vu l'état des ailes, réussir à voler était toujour un plaisir pour elle. Mais je ne pouvais l'affirmer, bien sûr. Puis, elle se dirigea vers une ouverture, ou plutôt double ouverture puisqu'il y a deux étages, qui menait au ciel.

Elle s'approcha et commença à monter. Je me rapprochai pour regarder... Mais, à mi-chemin, elle vira sur la gauche et se rapprocha dangereusement du sol en chute libre ! Mais, tout proche, je pus voir qu'elle se redressa tant bien que mal avant d'attérir. Là, elle se retourna vers moi pour me dire :

- Hum... Désolée pour ce moment d'égarement.

Elle avait l'air, dans le même temps, assez embarassée. Je secouai un peu la tête de droite à gauche avec un sourire tout en disant et me rapprochant un peu d'elle :

- Ne vous en faites pas. Vous n'avez pas à être désolée parce que vous voulez et avez volé. En même temps, vu l'état de vos ailes, je peux très facilment comprendre qu'est-ce qui vous tracassait.

Puis, tout en la regardant ans les yeux et en gardant mon sourire (était-il charmeur ? Peut-être, je ne connaissais pas toutes les capacités de ce dernier), je finis :

- Mais, dites-moi, car vous n'aviez pas répondu à ma question tout à l'heure, y aurait-il une chose que vous voulez faire, pour pas que l'ennuie ne prenne pas le dessus sur vous ? Au faite, je n'avais pas remarqué depuis tout à l'heure, mais votre visage est très joli et vos yeux ont quelque chose que je n'arriverai pas à décrire...

Je pense que, vous qui lisez cela et me connaissait, savez où je voulais en venir...